Description de l’activité :
Interview de Maître Alain Cohen du cabinet Juripole: après une présentation courte du cabinet d’avocats, Maître Cohen donne quelques conseils aux futurs franchiseurs et exprime son avis notamment sur le lancement d’un réseau de franchise dans un contexte actuel de crise.
Point de vue de l’expert :
AC Franchise : Maitre Cohen, vous êtes avocat à la cour, pouvez-vous me présenter votre cabinet Juripole ?
Maître Alain Cohen : Juripole est un cabinet qui existe maintenant depuis plus de 20 ans. Il est installé à Montpellier, Nimes, Marseille et Béziers. Nous orientons énormément les franchiseurs, nous les accompagnons dans leur développement et nous essayons de faire en sorte qu’ils rencontrent le succès et même si nous ne sommes pas à l’origine du succès, on évite souvent les échecs.
Maître Alain Cohen : Juripole est un cabinet qui existe maintenant depuis plus de 20 ans. Il est installé à Montpellier, Nimes, Marseille et Béziers. Nous orientons énormément les franchiseurs, nous les accompagnons dans leur développement et nous essayons de faire en sorte qu’ils rencontrent le succès et même si nous ne sommes pas à l’origine du succès, on évite souvent les échecs.
AC Franchise : Quels conseils pourriez-vous donnez à un futur franchiseur ?
Alain Cohen : Je crois qu’à côté du fait qu’il doit avoir éprouvé son concept, et qu’il doit être prêt pour franchiser, il doit se poser et voir quel est l’avantage concurrentiel qu’il va apporter aux franchisés car je crois que pour être au départ un bon franchiseur, il faut se mettre à la place du franchisé. Ensuite il devra s’attacher à l’aspect financier, quelles sont les sommes d’argent qu’il est prêt à mettre sur la table pour pouvoir lancer son réseau de franchise. Cela amène aux ressources humaines, car au départ le candidat franchiseur est un commerçant qui a une affaire, voire deux ou trois et s’il décide de lancer un réseau de franchise, il va devoir y consacrer du temps et il va devoir déléguer une partie de son activité actuelle donc il va falloir qu’il opère un recrutement, qu’il investisse dans la publicité, dans le contrat donc dans le droit. Tout cela n’est pas neutre et a un coût et il doit s’interroger là-dessus. Enfin il doit définir quels sont ses objectifs ; il n’y a rien de pire que de commencer une activité de franchiseur et de ne pas savoir quels sont les objectifs à deux ans, à cinq ans. Sans cela, il va totalement dans le brouillard.
Alain Cohen : Je crois qu’à côté du fait qu’il doit avoir éprouvé son concept, et qu’il doit être prêt pour franchiser, il doit se poser et voir quel est l’avantage concurrentiel qu’il va apporter aux franchisés car je crois que pour être au départ un bon franchiseur, il faut se mettre à la place du franchisé. Ensuite il devra s’attacher à l’aspect financier, quelles sont les sommes d’argent qu’il est prêt à mettre sur la table pour pouvoir lancer son réseau de franchise. Cela amène aux ressources humaines, car au départ le candidat franchiseur est un commerçant qui a une affaire, voire deux ou trois et s’il décide de lancer un réseau de franchise, il va devoir y consacrer du temps et il va devoir déléguer une partie de son activité actuelle donc il va falloir qu’il opère un recrutement, qu’il investisse dans la publicité, dans le contrat donc dans le droit. Tout cela n’est pas neutre et a un coût et il doit s’interroger là-dessus. Enfin il doit définir quels sont ses objectifs ; il n’y a rien de pire que de commencer une activité de franchiseur et de ne pas savoir quels sont les objectifs à deux ans, à cinq ans. Sans cela, il va totalement dans le brouillard.
AC Franchise : Nous traversons actuellement une période de crise. Peut-on lancer un réseau de franchise dans une telle conjoncture ?
Aalin Cohen : Il est vrai que nous sommes comme je le disais dans le brouillard et un candidat franchiseur peut se demander si c’est le moment de lancer un réseau de franchise. Ce qui est curieux, c’est la forte demande de la part des commerçants car en période de crise, on a envie de se regrouper. Il est aussi difficile de trouver des financements et le candidat franchisé aura plus de difficultés que dans le passé à trouver des fonds. Mais il faut aussi dire que la crise porte des opportunités dans de nouveaux secteurs et certains réseaux sortiront renforcés de la crise. Il faut surveiller ces secteurs, on ne lance pas n’importe quel réseau de franchise en période de crise mais certains réseaux méritent d’être lancé en cette période trouble que nous rencontrons pour plusieurs mois ou plusieurs années, personne n’en sait rien mais il ne faut certainement pas rester passif.
Aalin Cohen : Il est vrai que nous sommes comme je le disais dans le brouillard et un candidat franchiseur peut se demander si c’est le moment de lancer un réseau de franchise. Ce qui est curieux, c’est la forte demande de la part des commerçants car en période de crise, on a envie de se regrouper. Il est aussi difficile de trouver des financements et le candidat franchisé aura plus de difficultés que dans le passé à trouver des fonds. Mais il faut aussi dire que la crise porte des opportunités dans de nouveaux secteurs et certains réseaux sortiront renforcés de la crise. Il faut surveiller ces secteurs, on ne lance pas n’importe quel réseau de franchise en période de crise mais certains réseaux méritent d’être lancé en cette période trouble que nous rencontrons pour plusieurs mois ou plusieurs années, personne n’en sait rien mais il ne faut certainement pas rester passif.
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