L’histoire de la Fédération Belge de la Franchise
La franchise gagne du terrain en Belgique. Aujourd’hui, plusieurs franchiseurs français ont choisi de s’implanter en Belgique, sur un marché complexe du fait de la pluralité culturelle et linguistique du pays. Gilbert Lardinois, consultant reconnu, était Secrétaire Général de la Fédération Belge de la Franchise à la date de cette interview. Il nous présente la Fédération.
Gilbert Lardinois : « L’histoire de la
Fédération Belge de la Franchise est assez simple puisqu’il y a près de 20 ans jour pour jour, que
la Fédération a été créée sur les cendres de l’Association Belge de la Franchise qui elle-même avait déjà 20 ans à ce moment là, et qui avait été créée dans la foulée des grands mouvements des fédérations. Ainsi nous avions suivi de peu la création de la
Fédération Française de la Franchise qui a 40 ans.
Nous avons 47 enseignes membres juniors et associés, et nous avons également un vivier de starters – qui n’est pas négligeable – qui doivent représenter à peu près 6 enseignes.
Nous aidons et accompagnons les candidats starters à prendre le bon chemin. Nous les aidons par des consultations gratuites. Il n’y a pas de prestations de services mais malgré tout il y a un accompagnement.
Nous aidons les juniors également à s’élaborer, nous aidons ces gens à communiquer et surtout nous sommes un endroit de lobbying. Nous avons différentes commissions qui sont la commission juridique, commission d’éthique, commission formation, commission salon, et plein d’activités tout au long de l’année.
Le marché de la franchise en Belgique est un peu différent de celui de la France car tout d’abord la Belgique compte 11 millions d’habitants avec à peu près 6 millions de néerlandophones et 5 millions de francophones, donc l’étroitesse du territoire et la densité de la population font que certaines entreprises qui ont acquis une master franchise se développent en propre sur le territoire et ne font pas obligatoirement de la franchise, et d’autres réseaux restent beaucoup plus régionaux.
Il est évident aussi que le néerlandophone est un peu moins actif au niveau de la franchise car il a un passé culturel d’indépendance beaucoup plus fort.
L’influence des médias français n’est pas négligeable non plus pour tout ce qui est francophone en Belgique. Alors, s’il y a une dizaine d’années, nous comptions une centaine de franchiseurs en Belgique, maintenant, nous devons être au triple.
Donc, malgré tout, il y a une évolution assez importante qui est évidemment différente de celle de la France. Mais encore une fois, je constate qu’en France, il y a beaucoup de réseaux de franchise qui sont locaux et qui ne se développent pas sur tout le territoire tandis que chez nous en général ils se développent sur tout le territoire (NDLR : au moins dans la même région linguistique). »